À l’aide de l’un des premiers instruments historiques de la musique électronique, le thérémine, créé peu après la Révolution russe de 1917, la chorégraphe Ola Maciejewska invente un nouveau genre de concert dansé. Avec Dance Concert, la chorégraphe donne aux danseurs la possibilité de contrôler la performance musicale, de jouer les sons, de les transformer et de les projeter sur l’aire de jeu.
Le thérémine est un instrument constitué de deux antennes qui offrent à l’interprète la possibilité de contrôler la hauteur et l’intensité d’un son électronique. Déjà utilisé par John Cage et Merce Cunningham, il produit de la musique sans contact physique : l’interprète l’active à distance, par ses gestes pris dans un champ magnétique. Ola Maciejewska a adapté l’instrument à la dimension de la scène. Ainsi, en préposant un espace magnétique dans lequel les danseurs évoluent, la scène devient alors un champ où se déroule la chorégraphie et où l’évidence du rapport entre la danse et la musique se déploie, s’inverse, s’observe : qui commande qui ? Sur une partition composée avec ses danseuses et supervisée par Dorit Chrysler, cofondatrice de la New York Theremin Society, Ola Maciejewska met en jeu et travaille des fragments chorégraphiques tirés de l’histoire de la danse. La scénographie minimale est à l’unisson de ce laboratoire, où le mouvement devient musique — et vice-versa.
Partenariat
KLAP maison pour la danse
Production
So we might as well dance
Soutien
Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, Arcadi
Coproduction
National Taichung Theater ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie ; Productiehuis Rotterdam ; Ballet National de Marseille – Centre chorégraphique National ; Veem Huis voor Performance (Amsterdam) ; Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Remerciements
au GMEM — Centre national de création musicale, Teatro Municipal do Porto Rivoli. Campo Alegre, La Ménagerie de Verre (StudioLab), Montévidéo Marseille, CN D, Wilco Botermans, Lydia Kavina, Giacomo Sponzilli, Andrew Todd, Blanca Añón
Ola Maciejewska
chorégraphe, danseuse
Ola Maciejewska est née en Pologne et a étudié à l’École Nationale du Ballet, puis quitta son pays pour continuer sa formation en danse à la Rotterdam Dance Academy aux Pays-Bas, puis plus tard obtint un Master à l’université d’Utrecht en études chorégraphiques et théâtrales.
Comme jeune danseuse, elle a travaillé aux Pays-Bas avec Nicola Unger, Bruno Listopad, et Bojan Djordjew. En 2014 elle arrive en France et collabore avec Philippe Quesne et César Vayssié.
Elle a commencé son propre travail en 2011 avec le solo Loie Füller : Research, puis le film de danse Cosmopol, le solo Tekton, et Bombyx Mori, une pièce pour trois danseurs, version développée de Loie Füller : Research. En 2018 elle a présenté sa dernière création Dance Concert.
En 2016 elle a crée la compagnie SO WE MIGHT AS WELL DANCE pour aider à la tournée de ses pièces. Depuis elle est artiste associée au CCN de Caen.
En France, son travail a été présenté depuis 2015 dans différents contextes liés au spectacle vivants ou à l’art visuel comme : le CCN de Montpellier, le CCN de Caen, en Normandie, le CND Pantin, la Ménagerie de verre, Festival Actoral de Marseille, le Ballet National de Marseille, le Théâtre de la Cité internationale et le Centre Pompidou dans le cadre du festival d’Automne et de New Settings avec le soutien de la fondation Hermes, la Biennale Internationale Corps-Objet-Image de Strasbourg, le festival Art et Jardins Hauts-de-France à Maladrerie Saint- Lazare à Beauvais, L’Artothèque de Caen, La Nuit Blanche/École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en collaboration avec le Palais du Tokyo, FIAC de Paris, 14ème édition de la Biennale de Lyon « Mondes Flottants ». Et internationalement à TANZ im August (Berlin/ Allemagne), National Taichung Theater (Taichung / Taiwan), ImPulsTanz (Vienne / Austriche), Kaai Theatre (Bruxelles / Belgique), Now Teatr (Pologne), parmi beaucoup d’autres.
Frida Giulia Franceschini
chorégraphe, danseuse
Frida Giulia Franceschini est une danseuse et chorégraphe italienne. Elle suit une formation en arts visuels et en ballet aux Pays-Bas (CODARTS), en Autriche (S.E.A.D.Salzburg Experimental Academy of Dance) et en Belgique. Elle travaille depuis 2010 comme artiste indépendante en collaboration avec des chorégraphes et artistes tels que Dani Brown, Alias/Guilherme Bothelo Compagnie, Aitana Cordero Vico, Giorgia Nardin et Gaëtan Brun Picard. Aujourd’hui, on la retrouve sur les planches du monde entier que dans les pièces de Dani Brown et Gaëtan Brun Picard ou aux côtés de Costanza Candeloro et Sophie Vitelli.
Julia Plawgo
danseuse
Née en Pologne, Julia Plawgo vit et travaille à Berlin. Elle a étudié à HZT Berlin et s’est formée auprès de Cécile Bally, Rosalind Crisp, Ania Nowak, Kasia Wolinska et Diego Agulló. En 2014 elle décroche la bourse « Alternative Dance Academy » de la fondation Arts Stations de Grazyna Kulczyk. Fan de titres comme Gypsy Woman (She’s Homeless) de Crystal Waters ou You Keep Me Hangin’ On de Kim Wilde, elle puise son inspiration dans la pop anglo-saxonne et américaine des années 1980 et 1990.
KLAP Maison pour la danse
5, avenue Rostand13003
Marseille
TARIFS
Pass soirée 16€
Plein 13€
Réduit 10€
Réduit pass 6€
DURÉE
1h
Bar et restauration sur place
Melen / Catapulpe
Ola Maciejewska
conception et chorégraphie
Ola Maciejewska, Julia Plawgo, Frida Gulia Franceschini
danse
Kerwin Rolland et les danseuses
son, programmation
Rima Ben Brahim
création lumières et direction technique
Valentine Sole
costumes
Ola Maciejewska
accessoires
Dorit Chrysler
regard extérieur (New York Theremin Society)