mer. 4 mars 2020
20h
Michel Kelemenis place les formations de professionnalisation supérieures au cœur du projet de KLAP. Il initie en 2016 le Carrefour artistique biennal BOUGE !, engageant dans l’effervescence créative trente-cinq jeunes danseur.se.s ainsi que de nombreux·euses apprenti·e·s technicien·ne·s.
Autour d’elles et eux, avec le concours de Christian Sébille et le gmem-CNCM-marseille pour la dimension musicale, la Maison pour la danse invite durant deux semaines des chorégraphes et compositeur·rice·s d’expressions différentes à expérimenter sans crainte la création chorale.
L’aventure, intense, favorise les rencontres, les questions et l’émergence d’idée. Pour sa troisième édition, BOUGE ! met à l’épreuve du groupe les chorégraphes Balkis Moutashar (Marseille), Lali Ayguadé (Barcelone), Linda Hayford (Rennes), Silvia Gribaudi (Venise).
Ouverture publique le mercredi 4 mars à 20h00
Nombre de places limité
sur réservation au 04 96 11 11 20
1h30
Balkis Moutashar, Lali Ayguadé, Linda Hayford, Silvia Gribaudi
Chorégraphes
Michel Kelemenis & Christian Sébille
Initiateurs & mentors
Hervé Robbe, Jérôme Combier & Alexandre Marthe
Tuteurs
Renaud Vellard
compositeur (Conservatoire National à Rayonnement Régional de Marseille)
Samuel Bester
compositeur (Cité de la Musique de Marseille)
Anaïs Cabandé
compositrice (École Supérieure d’Art et de Design de Marseille-Méditerranée (ESADMM)
Gino Mariotti
compositeur (Conservatoire à rayonnement régional de Nice)
30 étudiant·e·s danseur·se·s
de la formation professionnelle du danseur interprète contemporain Coline (Istres), des Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, du Centre national de danse contemporaine d'Angers, de l'École Nationale de Danse de Marseille
BOUGE! #3, carrefour artistique en co-réalisation avec KLAP Maison pour la danse et le gmem-CNCM-marseille
En 1996, la rupture du saphir d’un vinyle me permettant de bruiter le film que je réalisais pour retranscrire la brutalité d’un paysage en y incorporant des sons de vent et de tempête a marqué à jamais ma manière de travailler. Je souhaitais retranscrire un ressenti physique et émotionnel par l’image et le son avec réalisme. La déchirure désordonnée du lecteur accidenté exprimait bien mieux la sensation recherchée ! L’artifice, l’erreur et le contre-nature s’approchait plus de la Vérité que la fidèle retranscription et l’imitation. Robert Bresson le disait : « Le réel, c’est nous-mêmes qui le faisons. » Cette expérience me permit d’assimiler cette notion. Depuis, ce que je vois, ce que j’apprends, ce que j’entends, ce que je ressens, j’essaye par l’audiovisuel d’en transmettre la substance qui touche les sens. La nécessité de l’art est pour moi, de transmettre un étonnement devant la vie et de ré-enchanter un monde trop soumis à la rationalisation. Maeterlinck évoquait déjà en 1909 dans sa pièce L’Oiseau Bleu combien le monde du visible est trompeur : nous y comprenons à la fin d’une épopée initiatique que l’Homme doit ré-éduquer son imaginaire et travailler à retrouver son esprit d’enfant pour accéder au monde spirituel nous entourant mais qui se trouve caché par notre éducation, nos habitudes et nos a priori. Oui, je le crois, le monde est rempli de visions qui n’attendent que des yeux pour les voir. (possibilité de demander une biographie plus courte)
Etudiante aux Beaux-Arts de Marseille, Anaïs est issue d’un cursus en cinéma documentaire où elle travaille en premier temps le son à l’image. Sa recherche sonore prend par la suite la forme de créations radiophoniques, d’installations ou de performances. L’enregistrement de terrain est central dans sa pratique, elle collabore avec des musicien·ne·s ou des réalisat·eur·ices. Elle suit les cours d’électroacoustique de François Wong à la cité de la musique, et est membre du collectif marseillais Copie Carbone.
Musicien depuis l’enfance et compositeur depuis quelques années, en 2014 il a obtenu à l’université de Bologne une licence en philosophie, spécialisé en esthétique. Grâce à ses nombreux voyages il développe un intérêt pour les paysages sonores, les langues et leur caractéristiques musicales. C’est en 2016 qu’il découvre la musique électroacoustique au conservatoire de Nice, où il est actuellement étudiant. Il a composé quatre pièces acousmatiques et une pièce mixte, mais il développe également de nombreux projets dans les musiques actuelles. Depuis 2019 il est inscrit à l’université de la Côte d’Azur dans le Master Arts parcours création, pour élargir ses connaissances et pouvoir devenir un professionnel dans le milieu de la création.
Renaud Vellard abandonne sa formation classique par déliquescence. Il découvre l’électroacoustique par erreur, il bidouille et détraque tous les enregistreurs K7 de la maison familiale. Il suit une formation en électroacoustique à l’ENM de Chalon-sur-Saône avec Christine Groult et Nicolas Verin. Autodidacte en apprivoisement du hasard et sculpture du sonore, il bricole seul ou en collaboration avec d’autres musiciens expérimentés ou novices, artistes visuels, des compagnies de danse et de théâtre, expériences multimédia. Il créé un dispositif d’improvisation « foutraque » nommé KefarNahum, composé de walkmans et de « bidules sonores » conçu pour la trituration des sons. Il est élève au CNRR de Marseille en électroacoustique depuis 2014.
KLAP Maison pour la danse
Kelemenis & cie
5 avenue Rostand
13003
Marseille
Métro 2 : National
Bus 89 : National Loubon
Bus de nuit 533 : National Loubon