Musicienne polyvalente, elle manifeste un goût pour les écritures aux frontières de la musique, de la danse, du théâtre. Elle cherche à établir des liens, des passerelles entre ces langages afin d'approcher différents aspects du sensible.
Elle conçoit Pianomachine, un dispositif qui intervient au cœur du piano, de sa structure, transforme son timbre, sa lutherie. En modelant les capacités sonores de l’instrument, elle ouvre un nouvel espace de jeu qui lui permet de travailler dans ses marges, dans ses entrailles et c’est sa propre grammaire sonore qu’elle peut revisiter et régénérer.
Claudine Simon développe un travail de création sonore qui s'attache à expérimenter la lutherie et les capacités du piano. Elle conçoit des performances qui lui permettent d’interroger son rapport à l'instrument en déconstruisant les représentations qui lui sont associées.