Le concept antique d’une « musique des sphères » harmonieuse, imprégnant tout le champ de la philosophie musicale de Pythagore à Kepler et Mersenne, a été renouvelé de fond en comble par les développements de l’astronomie moderne : notre univers n’est plus du tout le lieu paisible et immuable rêvé par des générations de savants et d’artistes, mais bien au contraire l’arène de la discordance et de phénomènes arythmiques extrêmement violents.
La « vraie » musique du cosmos est celle des vibrations stellaires, du cliquètement des pulsars ou encore du tonnerre des trous noirs. Depuis les années 1960, un nombre croissant de compositeurs se sont intéressés aux recherches en astrophysique jusqu’à incorporer leur compréhension de divers modèles dans leurs créations musicales. Jean-Pierre Luminet qui a collaboré avec des compositeurs de premier plan comme Gérard Grisey (Le Noir de l’Étoile, 1990) et Hèctor Parra (Inscape, 2018), ouvre à cette fertilisation croisée entre musique et sciences fondamentales.
Parternariat
GMEM, Mozarteum Universität Salzburg, Collectif Tana, Les Métaboles, Multilatérale
Soutien
Sacem, Art Mentor Foundation Lucerne, Forum Culturel Autrichien
Friche la Belle de Mai (le Module)
41, rue Jobin13003
Marseille
HORAIRE ET DATE À CONFIRMER
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION : BILLETTERIE@GMEM.ORG
Jean-Pierre Luminet
CNRS, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille