Cette installation place le public devant une structure torique, une roue statique et massive en suspension dans l’espace. La forme trapézoïdale des haut-parleurs permet, de par sa répétition dans l’espace, d’obtenir une figure parfaitement circulaire et sculpturale.

Cet agencement paradoxal de matériel de sonorisation, installé à l’échelle de la salle de concert, diffuse une composition sonore de manière rotative et spatialisée.
À l’image d’un accélérateur de particules, les sons en vitesse exponentielle se trouvent modulés par leur propre recouvrement.

Du fait de son émission circulaire, la matière sonore est sculptée par sa propre vitesse et, dans sa course, entre en dialogue résonant avec sa structure physique.