Résidence de recherche.
Espaces blancs est une forme sur la cartographie sensible, à mi-chemin entre l'installation plastique et le concert, une forme de théâtre musical souhaitant donner à entendre la relation intime que nous entretenons avec le paysage traversé et les variations qui l'affectent. Faire état de la mue du paysage, sa traversée, sa disparition, qu'elle soit visible ou mémorielle.
La dramaturgie repose sur un collectage de témoignages audio servant de support à l'écriture textuelle et à la composition. La forme sera façonnée selon des questions de matière et de rythme : la lente dislocation d'un lieu, son changement brusque, la relation entre urbain et espace sauvage... La recherche et l'artisanat du son, à l'origine du projet, nécessitent une collaboration étroite entre la compositrice et les instrumentistes. La forme qui se dessine comprendra en son sein des parties improvisées.
La scénographie se déploie sous forme de grands cadres supports d'un agrégat de cartes, papiers et surfaces, et des différentes sources sonores au plateau. Ces cadres révèlent également l'espace dans lequel ils se déploient, au côté des interprètes, et donnent à voir des « espaces blancs ».
Production déléguée
La Belle Orange
Co-production
GMEM — Centre national de création musicale ; Athénor Scène Nomade - CNCM ; Abbaye de Royaumont
Soutiens
Les Moulins de Paillard ; la Sacem
Aide au projet
DRAC Centre - Val de Loire
Commande d'État
pour l'aide à l'écriture d'œuvre musicale originale (Région PACA)
Mathilde Barthélémy
Soprano et artiste engagée dans la création, Mathilde Barthélémy collabore étroitement avec des compositeur·rice·s et se consacre à l'élaboration de formes pluridisciplinaires. Après avoir étudié le violon, les lettres et l'art dramatique, elle poursuit son parcours en explorant la voix, auprès de Noémi Rime, Valérie Philippin et Donatienne Michel-Dansac.
Elle se produit en ensemble pour le répertoire contemporain et la création (IRCAM, EIC, Ensemble Atmusica, Ensemble Offrandes, Sillages), ou en chœur (Musicatreize, Chœur de Radio France), dans des festivals dédiés à la création musicale (Musica, Electrocution, Instants Fertiles, Manifeste, Arles, Chigiana, Maggio Musicale Fiorentino...).
Elle s'investit dans le spectacle vivant, dans des formes performatives dont elle est à la conception (Au seuil sur les rituels funéraires), dans des formes in situ pour des musées, pour la marionnette (Le Printemps du Machiniste, Cie Méandres), ou le théâtre musical (Antipodes avec la contrebassiste Charlotte Testu).
Claudia Jane Scroccaro
composition
Mathilde Barthélémy
conception et voix
Timothée Quost
trompette
Xavière Fertin
clarinettes
Louis Siracusa-Schneider
contrebasse
Brice Kartmann
ingénieur du son
Max Bruckert
réalisateur en informatique musicale
Nina Bonardi
scénographie et construction
Ionah Mélin
construction