Cycle "Les Invasions Sonores"
sam. 8 mai 2021
20h
Les humains ont toujours entretenu des rapports contradictoires avec les machines. Jouets, objets magiques ou dangers ? Barbarie, la nouvelle folie du Quatuor Béla, nous parle de cette relation en compagnie du pianiste phénomène Wilhem Latchoumia.
Sur scène, un orchestre invraisemblable et anachronique où vielle à roue, piano mécanique et orgue de Barbarie côtoient les vénérables instruments du quatuor à cordes et l’antique piano à queue.
Un terrain d’aventures musicales parfaitement inédit où se déploient le rock déjanté d’Albert Marcœur, la saturation instrumentale de Raphaël Cendo, la délicatesse de Noriko Baba et les mélismes ouvragés de Marco Stroppa et Frédéric Aurier. Barbarie repose la question avec poésie et humour du lien que nous voulons entretenir avec la machine : un combat perdu d’avance contre un rival insensible ou une entente bienveillante et vertueuse ?
1h20
Wilhem Latchoumia
piano, synthétiseurs
Quatuor Béla
direction artistique
Frédéric Aurier
violon, nyckelharpa
Julien Dieudegard
violon, strohviol
Julian Boutin
alto, vielle à roue
Luc Dedreuil
violoncelle
Max Bruckert
réalisateur en informatique musicale, ingénieur du son et régisseur général
Hervé Frichet, Pierre-Yves Boutrand
lumières, scénographie
Julien Duprat
régie plateau et orchestre mécanique
Antoine Bitran, Mathieu Ogier
réalisateurs en mécanique musicale (orgue Decap)
Albert Marcœur
« Léopold et les automates » 2019
Noriko Baba
« Nié » 2019
Raphaël Cendo
« Berlin Toccata » 2019
Marco Stroppa
« Quintetto Barbaro » 2018
Frédéric Aurier
« Barbarie » 2019
Conlon Nancarrow
« Étude n°3a » 1948
« Étude n°21 » 1961
« Toccata » 1935
George Antheil
« Adagio de la première sonate » 1923
György Ligeti
« Arc-en-Ciel » 1985
En co-réalisation avec La Criée - Théâtre national de Marseille
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Production Quatuor Béla - Association L’Oreille Droite
Coproduction MC2: Grenoble, Arsenal Cité Musicale-Metz, MCB Maison de la Culture de Bourges, Tandem-SN d’Arras Douai, la Barcarolle EPCC – spectacle vivant audomarois, Malraux-Scène nationale (Chambéry, Savoie), Césaré-CNCM (Reims), GMEM, Grame-CNCM (Lyon), Musica, La Scala Paris
Soutiens Drac Auvergne-Rhône-Alpes, Département de la Savoie, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Région Sud dans le cadre du dispositif "carte blanche aux artistes", Sacem, Fcm, ADAMI, DICRéAM, Proquartet, Ferme des Orgues, Jean-Jacques Kowalski — Orchestrion Decap de l’Armée du Chahut (Bobigny), Valentin Clastrier, Éditions de Minuit, Peter Szendy, Bernard Stiegler, Festival Cello Fan, Jullian Bauduin et Michel Tabarand
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"Berlin Toccata" de Raphaël Cendo
Co-commande Grame-CNCM (Lyon) et GMEM
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Bar et restauration
Sur place
Depuis 15 ans, « les enfants terribles du quatuor français » écrivent un parcours singulier, entre tradition et modernité. Attachés au répertoire ancien du quatuor à cordes, qu’ils défendent au sein des programmations classiques d’excellence en France et à l’étranger (Philharmonie et La Scala de Paris, Théâtre Mariinsky, Beethovenfest …), les musiciens du Quatuor Béla ont à cœur d’inscrire la tradition du quatuor à cordes dans la vie musicale contemporaine.
Leur travail de commandes et de créations en lien avec des compositeurs de différentes générations a été couronné en 2015 par le Prix de la Presse Musicale Internationale.
La personnalité et l’œuvre de Béla Bartók, inspire, guide et emmène le Quatuor Béla à imaginer des rencontres avec des personnalités éclectiques, en témoigne : Si oui, oui. Sinon non avec le rockeur culte Albert Marcoeur, Impressions d’Afrique avec l’immense griot et regretté Moriba Koïta, Jadayel en compagnie des maîtres palestiniens Ahmad Al Khatib et Youssef Hbeisch.
Le jeu du Quatuor Béla, reconnu pour sa « technique diabolique » (Télérama) et son engagement musical, se met volontiers, ces dernières années, au service des compositeurs d’Europe centrale du début du 20ème siècle comme Janáček, Schulhoff, Krása, Bartók, Szymanowski, Webern…
La discographie du quatuor a été saluée par la critique internationale (ffff Télérama, Luister 10 Award, Gramophone Critic’s Choice Award, Prix Charles Cros, Diapason, Le Monde…).
— www.quatuorbela.com
Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il sert la création contemporaine et le grand répertoire avec autant de bonheur et de charisme. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence avec le public.
Le goût de Wilhem Latchoumia pour la création contemporaine lui vaut les faveurs de compositeurs tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Michael Jar rel l , Jonathan Harvey, Pierre Jodlowski, Karl Naegelen, Francesco Filidei, José Manuel Lopez- Lopez, Samuel Sighicelli, Oscar Bianchi, Franck Bedrossian… Il est l’instigateur et l’interprète de créations en référence à Daughters of the lonesome Isle de John Cage. Il aime également prendre part à des projets chorégraphiques, le prochain étant une production de Rosas (Achterland), la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker.
Le dernier opus solo de Wilhem Latchoumia, un portrait du compositeur Manuel de Falla (La Dolce Volta, 2016), a reçu 5 Diapasons, un Maestro du magazine Pianiste, un Joker de Crescendo, ainsi que les ffff de Télérama.
— www.wilhemlatchoumia.com
Guitariste de jazz, rock, musiques industrielles et expérimentales, il étudie la composition instrumentale et acousmatique au CNR de Lyon et y débute son travail sur les outils de création musicale électroacoustiques interactifs. Particulièrement intéressé dans la synthèse sonore et les transformations en temps-réel pour la musique contemporaine, il intègre les équipes du Grame, CNCM (Lyon) comme Réalisateur en Informatique Musicale, assistant les compositeurs en résidence pour la création d’œuvres mixtes. Il collabore également avec l’Ircam sur des productions musicales et sujets de recherches. Freelance depuis 2012, il partage mon temps entre réalisation en informatique musicale/ ingénierie du son/régie générale pour divers ensembles musicaux, compagnies ou festivals, ainsi que la composition électroacoustique pour la danse et le théâtre.
— www.maxbruckert.com
La Criée – Théâtre National de Marseille
Grand Théâtre
30, Quai de Rive Neuve
13007
Marseille
Métro Ligne 1 : Arrêt vieux-port
Bus Lignes 82, 82S, 83, 583 :
Théâtre La Criée
Voiture : Parking Vieux-Port La Criée Indigo