Il aime reprendre, pour définir d’un trait son travail, cette formule de Kenneth White (cf. Déambulations dans l’espace nomade — Actes Sud, 1995) :
« Concret ou abstrait ? J’aime l’abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s’affine aux frontières du vide. »
Lionel Marchetti se consacre également, sur scène, en solo, à l’improvisation (dispositif analogique expérimental avec microphones divers, feed-back, ondes radiophoniques, magnétophone à bande magnétique, haut-parleurs modifiés, synthétiseurs analogiques etc.) et avec des musiciens comme Jérôme Noetinger (électronique, magnétophone à bande), Xavier Garcia (électronique), Seijiro Murayama (percussions, voix), Jean-Baptiste Favory (composition, électronique), Emmanuel Holterbach (composition, électronique), Pierre Mottron (en) (chant), Yan Yun (électronique), Carole Rieussec (électronique), Sébastien Églème (violon), Michel Doneda (saxophone), Patrick Charbonnier (trombone), Nicolas Losson (électronique), ainsi qu’avec la musicienne et danseuse japonaise Yôko Higashi (composition, électronique et danse butô).
Parallèlement, Lionel Marchetti poursuit un travail d’écriture poétique (cf. La Revue des Ressources, ou encore la revue Lampe-tempête) ainsi qu’une approche théorique de la musique concrète et de l’art du haut-parleur, en tant qu’artiste praticien du genre.
Son livre La musique concrète de Michel Chion (Metamkine, 1998) reste le plus remarqué – ainsi que son essai Haut-parleur, voix et miroir… – essai technique sous forme de lettre (Entre-deux / Mômeludies éditions / CFMI de Lyon, 2009).

Lionel Marchetti
Compositeur

Lionel Marchetti est compositeur de musique concrète. Il travaille quotidiennement dans ce qu’il aime nommer son atelier des sons à une poétique musicale permise par l’utilisation des technologies du son — de l’analogique au numérique — à savoir l’utilisation du haut-parleur à l’enregistrement associé, jusqu’à l’interprétation acousmatique, et ce, dans la lignée de cet art spécifique.

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