Supersonique a été créé en 2022 à l’initiative des enseignants des classes de composition électroacoustique du Conservatoire et de la Cité de la Musique de Marseille.

Pour sa 4ème édition, deux événements majeurs pour le festival :

Tout d’abord, l’édition 2025 se déroulera complètement hors les murs du Comptoir de la Victorine. Elle se déroulera au GMEM pour les concerts sur acousmonium, ainsi qu’à la Cité de la Musique de Marseille et au Conservatoire pour les conférences et performances.

Supersonique s’étoffe largement et devient un festival qui se déploie sur dix jours et se déroule en trois temps.

Ouverture le dimanche 31 août avec un concert sur acousmonium par l’interprète Jonathan Prager.

Suivent un cycle de conférences et de performances regroupant artistes et universitaires autour de la thématique du DIY (jeudi 4 et vendredi 5 septembre).

L’acte final réunit le public le dimanche 7 septembre avec un concert de 12h (midi-minuit). Plus de 81 œuvres sont interprétées sur un dispositif acousmatique de 47 haut-parleurs.

Supersonique présente des œuvres et des compositeur·ices du monde entier, avec plus de 30 nationalités représentées. La programmation est basée sur la diversité des esthétiques, un processus de sélection anonyme pour l’appel à œuvre, et une programmation paritaire en genre.

Les pièces sont interprétées sur un acousmonium de 47 haut-parleurs pilotés via une console de spatialisation. 

Note d'intention des œuvres

L’invitation au Départ  (1983 – 40 min. 20) de Jacques Lejeune
comprend quatre séquences et se subdivise en huit sections mais se présente dans sa forme générale, poétique et symbolique, en deux grandes parties. Celles-ci expriment deux états du vivant au travers de l’allégorie du passage de l’ombre vers le jour : l’attente et de la rêverie des matières à l’éveil et le surgissement des mouvements dynamiques et de l’animation des êtres de la réalité. La première est de l’ordre du déploiement, du flux lent comme une inspiration illimitée, comme un mouvement à la limite du figé ou d’un essor suspendu. Il s’agit donc d’un espace qui s’organise sans brusquerie. La seconde, au contraire, représente le travail dessiné d’une succession de saynètes vives et bigarrées

Harbinger (2018 — 16 min. 47) de Eric Broitmann
Harbinger est une pièce stéréophonique acousmatique dont le matériel musical principal est issu de guitares électriques préparées. L’idée est de créer avec ce matériel de départ une tension, sorte d’ appel distant, de signal annonçant une situation d’urgence future. Elle a été écrite en collaboration avec les guitaristes Damien Broitmann et Valoy.