Le duo Solal / Delbecq, une performance de première classe - un nouveau Pierrot-Lunaire - d'un genre unique et d'une expressivité fascinante hors des sentiers battus (All about Jazz). Née à l’automne 2013, la collaboration artistique entre Claudia Solal et Benoît Delbecq fut une évidence. C’est en novembre 2015, à l’occasion d’une tournée organisée par l’association The Bridge à Chicago avec le quartet Antichamber Music, autour de poèmes de James Joyce (avec la bassoniste Katie Young et la violoncelliste Tomeka Reid), que les premiers concerts ont lieu ; de retour en France, ils décident de poursuivre en duo, et enregistrent ces chansons imaginaires et improvisées à partir de textes de Claudia : No sake tonight, Inner otherness, Burning green, Ultimate embrace…
Il nait de cette alchimie singulière un chant cosmique et hors du temps, jouant de toutes les transparences, une musique impétueuse et puissante, profondément intuitive, mouvante, émouvante.
Hopetown, sorti chez RogueArt en janvier 2020, reçoit notamment 4f Télérama et un Choc Jazzmagazine : « Une réussite radicale », selon Le Monde.
Coréalisation
Ville de Marseille - Opéra
Sortie du disque chez RogueArt
création Sons d’hiver en janvier 2020
Michel Dorbon, Bureau de Son, Tatiana Chevalier, Kevin Le Gendre, Le Festival Sons d’hiver.
Benoît Delbecq
est un musicien-inventeur parisien dont l’influence dans les champs du jazz dépasse largement nos frontières. Fasciné très jeune par les subtiles constructions de la musique des pygmées Aka, par celles de ses maîtres Steve Coleman, Mal Waldron et Steve Lacy, Benoît Delbecq a réussi à concevoir une boîte à outils compositionnelle et instrumentale personnelle, nourrie de calligraphie, d'études linguistiques et d'ingénierie sonore, de mathématiques et de sciences au sens large, de littérature, porté qu’il est par une passion pour le jeu fait d'univers polyrythmiques subtils et élégants. Au piano, qu'il prépare partiellement avec bois et gomme, il a su donner l'âme du jazz au piano préparé de John Cage.
Marqué tôt par les idées de l’Oulipo ou du Bauhaus, par les travaux musicologiques de Béla Bartók, par toute l'histoire du jazz, les musiques traditionnelles, des musiques écrites, Delbecq se délecte de contraintes compositionnelles ludiques qu'il prolonge ensuite comme par arborescence dans son jeu improvisé. Au-delà de nombreuses récompenses internationales pour la plupart de ses albums, il a reçu le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros, le prix de la Villa Médicis Hors-les-Murs, et il est listé en 2023 dans la catégorie « Piano» du Jazz Critics Poll du magazine DOWNBEAT.
« This is music to treasure. » THE WIRE
« Benoît Delbecq, l’éclaireur.» LE MONDE
Musicienne indomptée et aventurière, auteure compositrice, improvisatrice, Claudia Solal se produit depuis plus de 25 ans en France et à l’étranger. Ses collaborations singulières, ses expériences artistiques multiples ont joué un grand rôle dans l’élaboration d’un langage vocal unique, entre matériau écrit et chansons improvisées.
Après ses premiers disques très remarqués, « BuGer in my brain » (2017, avec Benjamin Moussay) rencontre un accueil unanime. « Hopetown » (RogueArt 2020 - CHOC Jazzmagazine / 4F Télérama) marque la suite de sa collaboration avec Benoît Delbecq débutée à Chicago en 2015. Elle se produit actuellement en trio avec Didier Petit et Philippe Foch (Les Ferrailleurs du ciel, ex-Voyageurs de l’espace - Grand Prix de l’Académie Charles Cros 2018 / tournées récentes au Mexique, en Chine, Corée, Pays baltes, Finlande...), avec Françoise Toullec (La Banquise), Christophe Rocher (Nautilis), en trio avec Jean-Charles Richard et Marc Copland. Un nouveau quartet avec Hasse Poulsen, Simon Drappier et Stéphane Payen verra le jour en 2024. Elle est par ailleurs investie depuis 1998 dans l’enseignement de la voix (stages, master classes), et a notamment enseigné au CRR de Strasbourg de 2005 à 2023.
« Le duo Solal / Delbecq, une performance de première classe - un nouveau Pierrot-Lunaire - d'un genre unique et d'une expressivité fascinante hors des sentiers battus. »
Henning Bolte, All about Jazz, juin 2019 (Etats-Unis)
« Une musique terriblement intuitive, impalpable, libre… bouleversante. »
Jacques Prouvost, Jazzques, Janvier 2020
« Poèmes puissants, complicité retentissante. »
Bruno Pfeiffer, Libération, juin 2019 (Jazz d’or Berlin)
« ... poésie exacte, son des galaxies, ciels en mouvement, double entente à sens unique, intimité troublante... vous n’avez jamais entendu ça. »
Francis Marmande, Le monde.fr, avril 2020
« Une réussite totale. »
Vincent Cotro, Choc Jazzmagazine avril 2020
« Absolu bonheur d’écoute. »
Xavier Prévost, Jazzmagazine, janvier 2020
« Une absolue singularité. Oui. Mais surtout une incontestable réussite artistique. On se précipite ! »
Xavier Prévost, Dernières Nouvelles du Jazz, janvier 2020
« Puissance d’évocation, puissance d’émotion. Dans la jonction des sons, dans la confrontation de la touche solide et de la vocalise aérienne. »
Guillaume Malvoisin, Pointbreak.fr (France-Grande-Bretagne)
« Sans aucun doute, un des meilleurs albums de jazz vocal, - audacieux, vibrant, et actuel, apparu depuis des années. »
Yahvé M. de la Cavada, Scherzo, juin 2020 (Espagne)
« Hopetown est un album qui s’immisce, qui exerce une attraction, de celles auxquelles on a du mal à résister. »
Franpi Barriaux, Elu Citizen jazz, avril 2020
« ... une mécanique de précision totalement virtuose. »
Le Noise (Jérôme Gillet), Froggy’s Delight, janvier 2020
« Dans l’univers du duo piano/voix, la rencontre entre Claudia Solal et Benoit Delbecq apparait comme une évidence. Tous deux, possèdent cet étrange regard panoramique sur l’intériorité qui immerge l’auditeur dans leur expressivité mélodique et lui donne un sentiment de proximité immédiate avec le propos musical dans sa linéarité. Leur musique nous englobe ; elle ne nous force aucunement mais nous laisse sombrer dans l’intime, par le profond mystère de la note frappée, lissée, résonnante, et le souffle surréel des mots, des mots creusés dans l’os qui crépitent d’une douce folie interrogative. »
Yves Dorison, Culture Jazz, janvier 2020
Opéra de Marseille (Foyer Ernest Reyer)
2, rue Molière13001
Marseille
DURÉE
1h environ
TARIFS MODULATION 4
Plein : 8€
Réduit : 6€*
*Jeunes 12-25 ans, étudiant·e·s, demandeur·se·s d’emploi, bénéficiaires des minimas sociaux, intermittent·e·s, séniors de 65 ans et plus — sur justificatif.
TARIF POUR LA SAISON DES MODULATIONS
Carte de fidélité Modulations 40€*
Nombre de places limité
*Donne accès à toutes les Modulations de la saison 24-25
INFORMATION PRATIQUE
Les spectateur·rice·s retardataires ne pourront avoir accès à la salle, certains spectacles ne tolérant — sur demande des équipes artistiques — aucune entrée en retard.
BILLETTERIE À PARTIR DU 2 SEPT. 2024
En ligne : gmem-cncm.mapado.com
Par mail : billetterie@gmem.org
Sur place : le jour même de la représentation, une demi-heure avant le spectacle, dans la limite des places disponibles.
DANS LE CADRE DES MODULATIONS
Les Modulations, c’est quoi ?
Ce sont des concerts, des performances, des événements réguliers…
Autrement dit, une saison organisée par le GMEM.
Dates du 1er semestre :
17/09/24 — 15/10 — 19/11 — 8/12 — 17/12
Dates du 2ème semestre :
21/01/25— 18/02 — 18/03 — 23/03 — 15/04 — 11/05
voix
piano