Camille Lacroix
Compositrice et plasticienne

Camille Lacroix étudie la composition électroacoustique au CRD de Pantin, dans la classe de Marco Marini, Jonathan Prager et Santiago Diez Fischer. Elle évolue actuellement entre les champs de la musique, des arts plastiques et de la performance.
En 2020, elle commence à travailler sur un projet pluridisciplinaire autour d'un texte de Marcel Duchamp : "Transformateur destiné à utiliser les petites énergies gaspillées", qui se décline sous la forme d'une collection de miniatures sonores, de dessins, et d’un livret s’inspirant des travaux du MIM sur les UST. Ce projet lui permet finalement de renouer avec ses origines théâtrales, avec la création d'une performance, et la conception d'une lutherie dédiée. Son travail sonore est régulièrement diffusé dans le cadre d'émissions radiophoniques, de concerts et de festivals (Festival Futura, Supersonique, Exhibitronic). Sa pièce « Grabüg-eûment » est lauréate du concours Petites Formes 2022 (TPMC).

Grégoire Terrier
Compositeur, artiste sonore et musicien

Grégoire Terrier vit actuellement à Paris. Il est lauréat du Prix de l’Institut Musique & Recherche en Belgique en 2020 avec une pièce sonore sur les troubles du langage et du Prix de la Musique Originale au Festival du film d’Aubagne (catégorie court-métrage, 2021 et du Banc d’essai de l’INA GRM en 2018).

Influencé par ses origines antillaises et allemandes, il aime mélanger les rythmes populaires et la musique expérimentale. Ses compositions s'inspirent autant des paysages sonores naturels que des sons urbains ou des musiques sacrées. Son amour de la musique à l’image l'amène à travailler avec de nombreux réalisateurs dont Rémi Forte (Le Mystère Satoshi, IKO & ARTE) ou Baptiste Cogitore (Le fantôme de Theresienstadt, prix de la fondation Auschwitz 2019). Son goût pour l’improvisation et ses questionnements sur la place du corps dans l’écriture musicale l’amène à créer et participer à plusieurs performances dont « Ondine » (Cité international des arts, 2021) « Honkyuku » (Musée Transitoire, parcours FIAC 2019) et « Le mal de mer » (Nuit Blanche 2019).

Sig Valax
Musicienne et artiste numérique

Sig Valax est basée à Paris. Elle a suivi la classe de composition électroacoustique de Christine Groult au conservatoire de Pantin (DEM) et réalise des pièces électroacoustiques, des podcasts radiophoniques (ARTE Radio), des créations sonores pour le spectacle vivant (Un qui veut Traverser, 2022). Depuis 2016 elle crée avec le trio Vierge Noir e les musiques pour la chorégraphe Anna Gaïotti, (Les antécédentes, 2020, A kiss without lips, 2021-22). Dans ses compositions elle fait converser Perséphone et synthés modulaires pour créer une musique rugueuse et ramifiée. Dans ses improvisations, elle cherche les frictions, les tensions, les énergies et pratique une musique non idiomatique qui s'appuie sur des drones organiques. Elle explore les musiques expérimentales  improvisées avec Vierge Noir e, Elek Ember, Seuil Optique, Sauges, Mesce Basse, Lucus Furrina. En parallele de sa recherche musciale, Sig s'est formée à différentes pratiques thérapeutiques comme l'hypnose, le magnétisme et les soins chamaniques qui ont forgé sa sensibilité à l'invisible et sa proximité avec le monde des rêves.