Lauréat 2024 des Phonurgia Nova Awards.
Lun. 31 mars — Ven. 04 avril 2025
Résidence de recherche et mise en place du dispositif
Lun. 09 — Ven. 13 juin 2025
Résidence de mixage et mise en espace
Le dispositif envisagé est un orchestre de récepteurs radiophoniques, qui diffuserait une composition acousmatique multi-canals, les postes de radio étant disposés dans l'espace, sur plusieurs socles de différentes tailles.
La composition électroacoustique serait quadriphonique, et sa diffusion nécessiterait quatre émetteurs radio réglés sur des fréquences différentes, sur lesquelles seraient accordés les postes de radio.
Sans nécessairement être regroupés par pupitres, les récepteurs pourraient être disposés en fonction de leur bande-passante ou plutôt, s'agissant d'un orchestre, de leur tessiture.
L'infinie variété des modèles de postes radio existant depuis le début de la TSF permet d'envisager un panel spectral et esthétique extrêmement riche, de l'antique radiomodulateur à tubes au clinquant récepteur moderne alliant la modulation de fréquence au bluetooth, en passant par l'imposant ghetto blaster portatif si important dans la culture hip-hop.
La variété de taille et de qualité des haut-parleurs intégrés à ces postes permet d'envisager le dispositif de diffusion comme un authentique acousmonium.
Production
Image sonore
Soutiens
Césaré, Centre national de création musicale ; Cyrille Carillon
Remerciements
Serge Meyer, Antonin Sorel, Julie Conte, Carlos Casas
Marc Parazon
Compositeur, artiste sonore et ingénieur du son
Sa pratique se décline sous forme de créations sonores, d’installations plastiques et de performances scéniques.
Diplômé d'études musicales en composition électroacoustique, il est sélectionné au Banc d'essai du GRM, nominé au concours Destellos, obtient la mention du Jury du prix Métamorphoses, et a reçu une commande pour le festival Présences Électronique à la Maison de la Radio.
Formé aux outils de prise de son et de post-production à l'École Nationale Supérieure Louis Lumière, il est preneur de son dans le cinéma, ainsi que pour diverses Institutions comme l'Ircam — Centre Pompidou. Il enrichit ainsi sa pratique de ses connaissances professionnelles et teinte ses œuvres d’une dimension cinématographique. Il développe par ailleurs une approche musicale radicale des supports audio obsolètes et explore sa pratique de musicien de manière interdisciplinaire et indisciplinée.
Sur scène, il préfère se passer d’informatique en privilégiant l’usage de bandes magnétiques et leur manipulation, permettant de donner à voir au public les transformations qu’il fait subir aux sons.
Il s’attache à rendre sa superbe aux outils audio analogiques, en les détournant de leur usage initial, en imposant leur physicalité et en jouant des sonorités caractéristiques de ces supports.
Ses installations proposent une relecture inventive de l’espace et invitent le public à une redécouverte sonore et plastique d’outils aujourd’hui désuets.
Il a obtenu une commande d'état pour la pièce « Stylus Dust », produite par le CNCM Césaré.
Marc Parazon
composition, dispositif, mise en espace